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10/12/2025
Deux mesures phares étaient au cœur des discussions :
👉 le maintien de l’aide de 500 € pour les apprentis,
👉 et la possible restriction du financement du permis par le CPF.
Depuis plusieurs semaines, les apprentis se retrouvent au centre des arbitrages économiques.
Le gouvernement prévoyait en effet :
une hausse de la CSG dans le budget de la Sécurité sociale,
et la suppression de l’aide forfaitaire de 500 € destinée à financer le permis de conduire.
Cette aide, créée en 2019, est versée directement aux centres de formation pour permettre aux apprentis d’accéder plus facilement à la mobilité, essentielle pour se rendre sur leur lieu d’alternance.
Pour rappel :
le code peut être passé en candidat libre (30 € par tentative),
mais le coût des heures de conduite pèse lourd : entre 43 € et 55 € l’heure selon les régions,
un candidat suit généralement entre 30 et 40 heures avant d’être prêt.
Dans les zones rurales ou mal desservies, le permis est même incontournable pour poursuivre son apprentissage.
Face aux critiques, les sénateurs ont choisi de supprimer l’article budgétaire qui prévoyait la fin de cette aide.
Le gouvernement justifiait sa suppression par un argument d’égalité : selon lui, les apprentis bénéficieraient d’un avantage injustifié par rapport aux autres étudiants.
Une explication jugée insuffisante par les sénateurs, qui estiment au contraire que les apprentis dépendent davantage de la mobilité individuelle.
👉 Résultat : l’aide est maintenue… pour l’instant.
Il faudra toutefois attendre la fin du processus législatif pour connaître définitivement son avenir.
Au-delà des apprentis, une autre mesure a fait réagir : la limitation de l’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer le permis B.
Selon une étude de la DARES (mai 2025) :
43 % des financements CPF pour le permis B concernent des titulaires résidant en Île-de-France,
74 % utilisent le permis pour des besoins personnels (courses, enfants…),
49 % pour se rendre au travail,
36 % pour chercher un emploi.
Les sénateurs considèrent que le CPF, à l’origine destiné à la formation professionnelle, n’est pas utilisé dans le cadre prévu.
Ils ont donc voté un amendement visant à réduire l’accès au permis via le CPF, sauf pour :
✔ les personnes en recherche d’emploi,
✔ les candidats aux permis professionnels (poids lourds, transport de passagers…).
Si certains arguments avancent qu’un permis n’est pas indispensable en ville, les sénateurs rappellent que :
l’Île-de-France présente de fortes disparités de transport,
beaucoup de gares, métros ou RER ne sont pas accessibles aux personnes handicapées,
les horaires du réseau ne permettent pas toujours de couvrir les horaires décalés des apprentis ou travailleurs.
Exemple cité :
Un habitant de Saint-Denis commençant son travail à 5 h ne peut pas utiliser le métro.
La voiture reste alors la seule option viable.
➡ Maintenue par le Sénat, mais décision finale encore incertaine.
➡ Accès restreint, sauf demandeurs d’emploi et permis professionnels.
➡ Non concerné par cette restriction, pour répondre aux besoins du secteur.
Comme pour tout texte budgétaire, il faudra :
la fin du parcours parlementaire,
le contrôle du Conseil constitutionnel,
la publication au Journal officiel,
d’éventuels décrets d’application.
La restriction pourrait être confirmée d’ici début 2026.
Mots clés :
Permis en Province est le n°1 du Permis en accéléré depuis 2016.
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