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10/04/2025
Depuis la fin 2024, la DSR a lancé des consultations pour réformer l’apprentissage de la conduite. Parmi les pistes évoquées :
Augmenter le nombre d’examinateurs.
Améliorer le taux de réussite à l’examen du permis.
Une solution avancée par les autos-écoles traditionnelles : augmenter le nombre d’heures de conduite obligatoires avant de se présenter à l’examen. Aujourd’hui fixé à 20 heures minimum, ce seuil pourrait passer à 28 heures.
Cette réforme soulève une vive opposition de la part des autos-écoles en ligne comme Ornikar, LePermisLibre et En Voiture Simone, regroupées au sein de la Fédération des enseignants des autos-écoles d’avenir (Fenaa).
Le modèle de ces plateformes repose sur un système hybride :
45 minutes de conduite effective,
15 minutes de formation théorique en ligne avant chaque session, pour réviser des notions pratiques (insertion sur voie rapide, dépassement, etc.).
Cette méthode innovante permet de réduire le stress au volant et d’optimiser l’apprentissage, tout en proposant des tarifs très compétitifs : environ 800 à 1 000 euros contre 1 800 euros en moyenne dans les auto-écoles classiques.
La suppression des formations en ligne au profit de séances sur simulateur ou d’une augmentation obligatoire des heures de conduite pourrait faire exploser les coûts pour les futurs conducteurs.
Selon Édouard Rudolf, président d’En Voiture Simone, cette réforme pénaliserait notamment :
Les jeunes de province, très motivés et dépendants du permis pour accéder à l’emploi, qui parviennent souvent à réussir avec 20 heures de conduite seulement.
Les budgets modestes, pour lesquels l’e-learning est une solution abordable.
Prolonger artificiellement la durée de la formation représenterait une charge supplémentaire injustifiée pour ces profils.
Les acteurs du e-learning dénoncent une tentative des autos-écoles traditionnelles de reprendre leur avantage économique. Depuis que les auto-écoles en ligne ont gagné en parts de marché (60 % sur le code, 15 % sur la pratique), la concurrence s’est intensifiée.
Pour les acteurs historiques, cette réforme serait un moyen de freiner l’essor du numérique plutôt que d’innover.
Pour compenser le surcoût, les professionnels proposent de permettre aux candidats de financer leur permis via le Compte Personnel de Formation (CPF).
Cependant, selon les représentants de la Fenaa, cela ne résout pas le problème de fond : les coûts initiaux restent plus élevés et ralentiraient l’accès au permis pour de nombreux jeunes.
Interrogée sur le sujet, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, affirme que « rien n’est tranché » à ce jour. Les débats restent ouverts, mais une chose est sûre : l’avenir du permis de conduire pourrait bien devenir plus long… et plus coûteux pour les candidats.
La réforme en préparation pourrait profondément modifier l’accès au permis de conduire en France, en fragilisant l’apprentissage en ligne et en augmentant le coût global pour les candidats. Dans un contexte où la mobilité est essentielle, notamment en province, il est crucial de trouver un équilibre entre sécurité routière, accessibilité financière et innovation pédagogique.
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