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22/10/2025
Obtenir son permis en France reste un investissement conséquent. En moyenne, un candidat débourse entre 1 400 et 2 000 euros, selon le nombre d’heures nécessaires pour se préparer à l’examen pratique.
Jusqu’à présent, les apprentis pouvaient bénéficier d’une aide forfaitaire de 500 euros, financée par l’État depuis 2019. Ce coup de pouce était versé sans conditions de ressources, dès l’âge de 18 ans, pour faciliter leur mobilité entre le centre de formation et leur lieu de travail.
Mais selon le PLF 2026, présenté le 14 octobre par le Premier ministre Sébastien Lecornu, cette aide disparaîtrait dès le 1er janvier 2026.
Cette suppression permettrait à l’État d’économiser environ 40 millions d’euros par an. Le gouvernement justifie cette décision par une volonté d’équité entre les étudiants :
« Cette aide crée une rupture d’égalité avec les autres jeunes qui n’en bénéficient pas, et elle se superpose à d’autres dispositifs déjà existants », précise le texte budgétaire.
Parmi ces dispositifs figurent :
le permis à 1 euro par jour,
le compte personnel de formation (CPF),
et diverses aides régionales ou locales.
Cependant, ces alternatives sont de plus en plus restrictives. Depuis 2024, le CPF impose un reste à charge obligatoire de 100 euros, et il n’est plus possible de financer un permis moto si l’on possède déjà un autre permis.
L’Association nationale des apprentis de France (ANAF) tire la sonnette d’alarme. Elle estime que la suppression de cette aide fragilisera davantage les jeunes en formation :
« Cette mesure nie une réalité : les apprentis doivent se déplacer régulièrement entre leur lieu de travail et leur centre de formation, souvent éloignés. Sans permis, beaucoup risquent de renoncer à leur apprentissage », alerte l’ANAF.
Les jeunes habitant en zones rurales ou périurbaines seraient particulièrement touchés, faute de transports en commun adaptés.
Depuis plusieurs années, la France mise sur l’apprentissage pour favoriser l’emploi des jeunes. En 2024, plus d’un million d’apprentis étaient en formation. Mais sans aide à la mobilité, beaucoup risquent d’abandonner ou de refuser des contrats trop éloignés.
Le retrait de cette aide serait donc contre-productif, à l’heure où la mobilité reste un facteur clé d’insertion professionnelle.
Mots clés :
Permis en Province est le n°1 du Permis en accéléré depuis 2016.
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